L’avancée du e-Commerce au Maroc

24.09 milliards de dirhams ont été dépensés en 2014 par les internautes Marocains. Le e-commerce au Maroc est devenu un marché non négligeable. Depuis 2011, ce marché connait une hausse fulgurante. Avec 18 millions de Cyber-consommateurs potentiels, le potentiel est bel et bien évident.

D’une part, le développement du e-commerce au Maroc est propulsé grâce à l’évolution de l’usage des technologies de l’information et de la communication, notamment avec la démocratisation de la 3G et maintenant de la 4G.

D’une autre part, ce développement est aussi soutenu par la volonté politique, à travers le Plan Maroc Numéric 2013 qui a contribué à la multiplication des sites marchands (Maroc Telecom, Lydec…) et des services gouvernementaux en ligne (Trésorerie Générale du Royaume, Administration des Douanes et Impôts Indirects…).

Statistiques clés du e-commerce au Maroc

Selon La Fédération Nationale du E-commerce du Maroc, 24.09 milliards de dirhams ont été dépensés en 2014 par les internautes Marocains. Sur les 18.3 millions d’utilisateur internet du royaume, il existe 903,000 e-consommateurs, un chiffre qui s’est quintuplé durant les trois dernières années.

Les 5 profils principaux des acteurs du e-commerce au Maroc sont, en ordre décroissant de parts de marché:

  1. PME (50%)
  2. Grands Comptes (15%)
  3. TPE (14%)
  4. Associations (6%)
  5. Agences Gouvernementales (2%)

Le panier moyen du e-consommateur marocain s’élève aujourd’hui à 709 Dhs, un chiffre en par avec le panier moyen du e-consommateur Américain (72$, source: Statista).

Aussi, les principales motivations du e-consommateur marocain sont:

  • Gagner du temps
  • Avoir plus de choix
  • La possibilité de comparer facilement les prix

Selon le journal Aujourd’hui, le gouvernement Marocain prévoit plusieurs actions qui concourront à mieux protéger les e-consommateurs. Il s’agit de la mise en place du label e-thiq@ par le ministère de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Ce label vise à développer la confiance du e-consommateur et améliorer la sécurité du paiement en ligne. Cependant, le coût élevé de l’audit permettant la mise en place du label (entre 30,000 et 50,000 Dhs) suscite des réticences logiques, surtout chez les PME. Dans un effort de les aider à faire le pas, l’association Maroc PME (ANPME) offre une aide financière s’élevant à 60% du prix total de l’audit.

En somme, l’avenir du e-commerce au Maroc est prometteur. Suivant ce développement, le budget des entreprises marocaines alloué au digital a augmenté considérablement. Quoique, les réticences vis à vis du digital sont toujours présentes, parce qu’un panneau publicitaire sur boulevard Zerktouni semble plus concret qu’une publicité sur Facebook.